Le sommeil de l’enfant de 1 à 3 ans : Chut ! Il dort dans son lit enfant ….
13 réponses sur le sommeil de l’enfant.


 

Vous voilà soulagés, votre enfant fait ses nuits … profitez bien, mais ne vous réjouissez pas trop vite ! L’heure du coucher restera encore un peu problématique. Pas toujours facile de le convaincre à aller au lit, et surtout d’y rester !

Même si c’est un super lit enfant toboggan en pin massif, avec un super matelas enfant confortable, une parure de lit rigolote et que vous lui avez aménagé une chambre enfant avec les couleurs qu’il préfère.

Entre son nouveau gout pour l’opposition et ses peurs irraisonnées, son lit enfant n’est pas son meilleur ami.


 





Respecter des horaires régulier, c’est respecter son horloge interne

On appelle horloge interne le système qui régule les rythmes biologiques dans le cerveau de l’enfant. Il est rigoureusement précis et régulier, à condition qu’on lui en donne les moyens.

Celui-ci supporte difficilement les perturbations.
Quelques-unes de temps en temps ne sont pas graves, pourvu qu’on rétablisse sans tarder les rythmes habituels.

Des perturbations systématiques dérèglent vite toute la mécanique de l’horloge interne.
Un coucher trop tardif, peut entrainer un sommeil trop court accompagné d’une somnolence diurne, et, agrémentée d’une pincée de mauvaise humeur. Ce qui entraine ensuite une sieste exagérément prolongée, puis des difficultés à s’endormir le soir ….

Si ce schéma devient régulier, vous voilà dans un cycle pouvant installer de réels troubles du sommeil, le tout étant nuisible au tonus et à l’apprentissage, donc au développement de l’enfant.

 

Petites entorses au cycle du sommeil pendant les congés

Il est bien de ne pas priver un enfant de profiter d’une ambiance détendue le week-end. Il peut bénéficier d’une heure ou deux de rab sur ses horaires habituels, mais pas plus !

En vacances, les rythmes sont souvent décalés, surtout durant l’été quand les soirées sont longues. L’enfant pourra aussi être décalé pour vivre des moments de bonne humeur avec sa famille. Mais pensez à revenir en douceur à la normale, les 3 derniers jours avant la reprise du rythme de travail.

Lorsque l’enfant sera à l’école, cette période de réadaptation sera encore plus importante.

 

Pas de jeux brusques avant le coucher pour mieux dormir

Paradoxalement, la fatigue de fin de journée ne rend pas l’enfant plus calme, mais irritable et agité. Le moment qui précède le coucher doit se passer au calme, il peut regarder un livre sur sa housse de couette flanelle bien chaude, écouter une musique douce adossé à sa tête de lit, en profiter pour faire des câlins….

C’est aussi le moment pour apaiser les conflits.

 

Après son 1er anniversaire, les réveils nocturnes restent fréquents

A 1 an, votre enfant a parfaitement acquis le rythme jour/nuit, son temps de sommeil est en moyenne de 13 à 14 heures sur 24 heures, dont environ 12 heures la nuit.
Tant que l’enfant est prisonnier de son lit à barreaux, à vous d’estimer la durée et l’intensité de ses pleurs, pour savoir s’il vaut mieux le laisser se rendormir ou aller l’apaiser.

Dans son lit enfant de grand, il pourra se lever tout seul, en prenant la direction de la chambre des parents. Ecouter attentivement ses doléances, rassurez-le, et renvoyez-le ou accompagnez-le gentiment mais fermement.
Affirmez clairement votre droit à dormir tranquille.

Trop de doléance envers ses visites nocturnes dans la chambre adulte pourrait entrainer des troubles du sommeil, pour vous comme pour lui, alors éviter d’entrer dans cet engrenage.

 

Pourquoi un enfant ne va pas se coucher volontiers ?

A la frustration de la séparation, vient se rajouter vers 18 mois le besoin d’affirmer sa volonté. NON devient son mot préféré, et aller se coucher dans son lit n’échappe pas à la règle.

Tenez bon, cette période va durer jusqu’à ses 3 ans au moins, alors mieux vaut éviter les affrontements directs. La méthode douce :
Prévenez-le que l’heure du coucher approche, et s’il demande à finir un jeu accordez-lui quelques minutes supplémentaires. Seulement une fois l’accord passé, respectez-le. Et au lit.

 

L’enfant est malade : faites une exception

Malgré qu’elles soient passagères, les maladies infantiles altèrent fortement le comportement de votre enfant.
S’il se réveille en pleine nuit et qu’il ne veut pas se recoucher, le prendre dans votre lit adulte pour finir la nuit est la solution de confort. Pour lui qui va vite se calmer, comme pour vous qui pouvez espérer finir votre nuit sans interruptions.

N’oubliez pas de lui préciser que c’est à titre exceptionnel, car sinon il ne demandera qu’à en faire une habitude, et ce, dès la nuit prochaine.

 

Valoriser le repos et le sommeil

Aller se coucher n’est pas une punition, c’est ce que vous devez expliquer à votre enfant, lorsque vous l’envoyez au lit alors qu’il pleurniche pour un rien.
Il ne s’agit ni de sanctionner sa conduite, ni  de vous débarrasser de lui, mais de veiller à préserver sa santé pour être en forme, et de bonne humeur.

 

Peur des monstres qui se cachent sous son lit cabane… est-ce de la comédie ?

Non, ses peurs de sorcières, de loups garou et de monstres sont bien réelles, il craint vraiment de se faire dévorer.
Elles apparaissent aux 18 mois d’un enfant, et le suivent jusqu’à environ 3 ans. Avant cet âge, un enfant ne discerne pas bien la réalité de son imaginaire très inventif.

Inutile de chercher à le convaincre que les monstres n’existent pas. Evitez aussi de vous moquer de lui, cela aggraverait son manque de confiance en lui.

Prenez plutôt votre enfant au sérieux, écoutez-le, et rassurez-le en vérifiant avec lui qu’aucun visiteur indésirable ne se cache dans les coins sombres. Et surtout, rappelez-lui que vous veillez sur lui juste dans la pièce à côté.

 

Juste un peu de lumière pour s’endormir

Le temps que la peur du noir disparaisse, laissez la porte de votre enfant entrouverte, ou offrez-lui une veilleuse à la lumière très douce pour illuminer sa chambre complète. Il sera rassuré, le temps que cette réticence disparaisse toute seule avec l’âge.

 

Au coucher, faut-il une histoire douce ?

Pour le rituel du coucher, votre enfant adore qu’on lui raconte une histoire. Le récit évolue avec l’âge, en durée et en contenu. L’enfant évoquant avec insistance sa peur des êtres malfaisants, vous pensez qu’une belle histoire pleine de petits êtres bienveillants le rassurera ? Pas du tout !

Avoir encore plus peur, apaise la peur, surtout que dans les histoires pour enfant, les gentils finissent toujours par mettre hors d’état de nuire les méchants ! Cette bataille terrifiante et victorieuse le convaincra beaucoup mieux que toutes vos affirmations.

 

Bouger en dormant, normal ?

Tout à fait ! La journée d’un enfant est très tonique, et riche en expérimentations. Toute cette excitation ne s’arrête pas brusquement avec l’endormissement.
C’est plus particulièrement durant le sommeil paradoxal, celui des rêves, que l’enfant s’agite le plus, rien de plus normal.

 

Le petit lit à barreaux et la chambre bébé, jusqu’à quel âge ?

Les spécialistes s’accordent à dire aux alentours des 2 ans.

Sinon l’enfant risque de se sentir comme en cage dans son petit lit.
Lui offrir un lit junior « de grand », avec un oreiller, une couette et du linge de lit bien confortable, donne à votre enfant plus d’autonomie, pour l’aider à mieux grandir. Il pourra ainsi se lever tout seul pour aller faire pipi, et éviter de vous réveiller à chaque fois qu’il ouvre l’œil.

C’est aussi le début des visites nocturnes non désirables dans la chambre des parents, à vous de mettre des limites à cette liberté nouvelle.



 

Fait-on toujours la sieste à 3 ans ?

Malgré ses protestations, votre enfant a toujours besoin d’une sieste pour se ressourcer à 3 ans. Vous n’avez qu’à comparer ses humeurs entre les jours « avec sieste » et les jours « sans », cela devient une évidence.

Jusqu’à 4 ans, la sieste est une chose avec laquelle on ne négocie pas. A l’entrée en maternelle, il y sera également soumis.


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